1. |
Intro
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- J'ai mal au bide...
- Mauvais planctons??
- Non il y à un vieux gars qui chante dans mon ventre
- T'aurais du filtrer, tu laisses tout le monde rentrer toi !
- J'men fou je l'expulse, j'aime pas le rap.
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2. |
Y
02:53
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Y
Appelle moi l’hectoplasme si ça t’chante
Sans actu genre un bruit d’couloir
Une petite alerte loin d’une urgence
Sûrement aussi crédible qu’une voix dans l’urne
J’m’envoie dans l’mur scrédi
Quand pas mal le fond en braillant sur
Les toits d’la ville
Se croyant clairvoyant ben voyons
Attendons qu’le voyant soit d’un rouge saillant
J’suis ce con qui s’perd soi même ses trous d’mémoire
J’reste ici certes mais l’impro permet de foutre les voiles
Enraciné sur scène l’impression d’être enfoiré
Les mêmes seizes depuis six ans je traine mes best of foireux
Fallait l’croire mais j’étais à l’étroit dans l’costume
Taillé à l’arrache mal vendu raqué avec la fausse thune
A qui cause tu ? A lui ou l’autre j’pense à lui même
Rallume cette lumière dans l’noir depuis ce week end
Être en paix c’est loin et dur de s’y voir
J’ai analysé l’ennemi j’finis les poings plein d’bout d’miroir
REFRAIN
Moi c’est younès, perché sur l’sommet d’mon y
J’reste dans l’ventre de la baleine pour soigner cette maudite crève
Et ils m’prennent pour une brebis, un robot à réparer
Rentrer qu’ils m’ont dit j’ai répondu qu’je sais nager
Laissé assumer celui qui n’en fait qu’à sa tête
Taf à perte qu’à cela n’tienne je m’en branle
J’me casse d’la terre
Dans le bide de la baleine j’me remâche
Mes états d’âmes digère mes fautes
Fait des remarques sordides sur ma valeur
Et j’évalue les problématiques , les contusions s'alignent
En balnéothérapie j’trouve mes solutions salines
Et ça a sale gout racie mais j’suis au calme
Loin des bourrasques des ragots des racistes
Des grosses vagues
Enfin un estomac sans prozac clean
Mais dis moi est ce une baleine un requin tigre ou un gros poisson chat
J’sais pas, j’étais perché sur mon y
À vouloir me sécher stopper la pluie faîtes qu’il grêle
J’ai cru prier , on m’a crié dessus apparament le gus en avait ras le cul d’briller
Alors je grille des clopes et weed au sec
Dans cette bestiole marine opère
Une mise au vert avant
Qu’je sorte de ces narines
REFRAIN
L’océan c’est cool est la baleine me câlin
Y’a Jepeto qui roule et parle algèbre à Gallilé
Comment allez vous moi c’est Younès de la ville
Qu’on dis row et rouge ou la garonne m’a fait chavirer
Le vent d’autant rend fou il m’ont fait quitter le navire
Sans rancune, j’rentre en cure dans le ventre
Plus besoin de ta pitié
L’eau est à 17, il y à l’barbu de l’odyssé de la vie
La mienne n’est pas finie j’vais la gratter dans cette cavité
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3. |
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Couplet Yous
Je ne veux aucune fuite ça ne sera(pas de s a sera) pas un secret trouvé de plus
la nouvelle risquerait de leur trouer le cul
à tous ces gus, et leur raison bridée il n’y auraient jamais cru
finit par relayer la vérité au rang de sombres idées
Ils ont décrypté(pas de s) le monde à travers l’écran
décrété que les grands, allez nous faire gober le mensonge (pas de s) ou
nous péter les jambes, sereinement
c’est comme ça qu’ils avancent ne les bousculez pas
avec la violence menée par les groupuscules d’état
Puissiez vous détendre dans le confort du faux là-bas c’est cool
Il y a du cul, de la bouffe, du sport pour la basse-cour
Des cachets festifs, du cash investit
Pour soigner masse dépressive ou le scénar des sceptiques
alors laissons les crétins rire des imbéciles
l’importance est moindre dans l’esprit des 60 millions d’indécis
Il y a bien eu des signes, mais ignorés par les hommes
alors ne le dites à personne, sinon vous deviendrez leur cible
Refrain
Ne leur dites rien…
Gardez le silence, les mettre au courant serait le contraire de leur délivrance
Restons dans la confidence
Certains savent prendre les bonnes routes,
les autres n’avaient pas les épaules pour alors ne leur dites rien…
Gardez le silence, il ne s’en rendent pas compte mais la tromperie est immense
Laissons les dans l’ignorance, heureux comme un mouton dans l’enclos
Pour ne pas remarquer le feu des mensonges il en faut
alors ne leur dites rien
Couplet L'Erreür
Ils nous mentent nous dépossède nous laisses les uns contre les autres
À croire qu’on est juste bons qu’à faire les 100 pas et encore
Faudrait pas dire trop d’histoire disent-ils surtout
ne le dites à personne ils risqueraient d’y croire
drôle de créature attirée par tout ce qui brille
par tout ce qui les déportent au plus loin de leur vraie nature
Qu’ils pensent tout savoir du monde qui les entoure alors
alors qu’il savent si peu d’eux-mêmes; quelle farce !
Ils courent tous dans tous les sens à la recherche de je ne sais quoi
dans les grandes villes, dans les métros, dans les couloirs
je les entends parler de protocole d’argent et d’emploi
rarement du temps qui passe, de ce qui nous reste à voir
Le meilleur est en nous, mais à faire comme si de rien n’était
on ne récolte que des nuits froides et des jours sans
tout se confond, l’amour, la haine, nos sentiments,
restez discret, on repartira tous en silence.
Refrain
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4. |
La pisse aux étoiles
02:39
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Je suis sorti faire le point tard,
Joint d’herbe je pisse au coin d’l’arbre, Une vie d’art accomplie c’est loin de l’être Vu que je n’suis pas feinteur et moins vendeur que veinard
Ils attendent leur quart d’heure de gloire sans gratter leur scénar
C’soir, je pars de scène mec j’en ai marre de ces
Tours de pistes je m’arrête pour pisser ce pack de 16
Merde, ça rap par gourmandise quand on écrit pour s’en tirer
Sans vibrer dans le sens que les courants dictent
P’t-être souffrant de la flemme, celle de s’assumer,
Ou celle de s’humer le cul à chaque fois que je lâche une caisse non...
Tu m’étonnes qu’on n’en fasse pas des kilos, là-haut il n’y a pas d’équipe, Juste une grosse pomme servie sans équité
Une si grosse étiquette que tu ne sais plus qui t’es
T’as liquidé le compte, l’avance dilapidée mais c’est le public qui a fait le con,
Allez, arrête de te mentir boy, tu avais déjà tout et voulais te fonder un empire
Alors en piste (et tant mieux si on t’aide toi)
Mais quand on pisse rien ne sert de viser l’étoile...(x2)
REFRAIN(x2)
Alors en piste, et tant mieux si on t’aide toi
Mais quand on pisse rien ne sert de viser l’étoile et
Qui nettoie derrière un D.A en peignoir
Si t’as fait l’choix de pisser vers ce ciel noir
Je suis sorti faire le point tard, zgeg à la main je vise la mauvaise herbe qui squatte et grille mon oinj en 5 barres
je suis tendu, les pieds sur terre comme un pendu et sa corde trop longue qui voit pas mal d’esclaves au corps de colons
Au bout du compte rendu, que des ex stars mortes
Ou sur sextape vendues aux pauvres prolos qui désespèrent
J’ai pas fini d’pisser le pack de 16 laisse moi
Défier du regard l’espace de cette vaste merde
Je rêve d’éteindre les faux astres, voir le grand bal se fermer
Remballe la vieille bière, renquille les barres de chaises
Que cessent l’orchestre et sa pute à frange
Plus si fraîche, je vous pisse dessus, je reviens demain si l’urine sèche
Rien n’y fait t’as beau filer le cachet à l’Unicef
La jeunesse te paie cash, précoce dans le PayPal et Subutex
Elle ne suit même plus le texte et joue les poètes si
Je mate vos étoiles c’est pour voir leur chute sur terre
REFRAIN ( x2 )
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5. |
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(Chorus)
I trace my way, you can walk it with me
At times, the road may be long
But I could make it sweeter
Still surrounded, always solitary
Here is my hand, hold on
There is nothing we can’t achieve
BESACE TROUÉE
Tu seras seul avec tes soucis, j’en porterais pas le poids ce coup ci
Moi aussi j’ai mon sac rempli de galères fossiles
Nos situations sont similaires et si le malheur existe
Pas la peine de le tek sur tes six mille frères
On a tous une molaire contre un truc
Quelque chose à maudire
Divers maux qu’on ne compte plus
Sans qu’autrui sois fautif
Ni compatissant, c’est grisant faut qu’on s’casse d’ici
Sans porter le cabat de l’autre comme un brave disciple
Et au pire je peux t’écouter frérot, ça ne vas pas me quécho
T’auras toujours une place une tasse de café chaud
T’arriveras t’en remettre trahison échec dépression
T’as que ça à m’transmettre moi je reste étanche
Et puis tu en refais des caisses et le dos s’casse à les soulever
On conserve ce qu’on désteste laisse passer le bon sous le nez
Tourner vers l’avant car l’horizon se dépasse
Lesté du mal qui s’échappe
De ma besace trouée.
(Verse Laina)
Rest on my shoulder, may you find peace and feel a bit better
Don’t fear to wear your heart on your sleeve
I've heard your prayers, felt your cries as a deeper desire
I know your distress and taste of your tears
I hear your cries that you whisper
Life without flavor for ever-after
May you see that's not only disaster
You must rise, it's up to you
Whatever comes your way
Let the grey reveal your truth
On traine nos sac nos embrouilles en bandoulières
Si je traine mes casseroles ça n’est pas pour casser la croûte
Toi moi lui comme nos aïeux ont tant souffert
Le bagage se fait lourd impossible à caser en soute
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6. |
Lune
03:52
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LUNE
Ces derniers temps quand je te mate j’ai un étrange ressenti,
Une sorte de gêne tenace unique, comme ce mec heureux sans tise
Unique mais bon toi tu es tout le contraire,
Tu te ramènes sans cesse, punis le soleil
Une des rares qui s’fout de son frère
T’as plus aucun respect, j’t’ai vu rester au petit matin
Mater le gamin qui s’asthmatait au lieu de rentrer en cours de latin
T’as révélé les talents enfouis au fond de chacun
À charcler les poom-chak sans chaper et claquer les JEANLAIN
Puis les chattes aux poils laqués
Toute blanchâtre et pas grise
Le soir le gamin rit il est devenu le roi de la craie
La maitresse alcoolique paiera un demi aux décrocheurs
D’astres et de bancs scolaires au caractère
Insomniaque et bosseur.
Alors c’est le désastre, et tu n’proposes rien de neuf
Les mêmes billets sales, les mêmes questions que me posaient les keufs
Je vous accuse la lune sous le clocher jauni
C’est plus facile de prendre pour fautif le témoin de nos folies
La rue déserte il pleut,
Elle mène sa vie d’artiste célèbre où il y a que les réverbères qui buzz
Céleste au faciès pré-pubère, fédère les noctambules
Une garce gracieuse qui se frotte aux potes en pull vé-nèr
Car ils voient plus le jour, blindés de rancunes sous leurs capuches
Devenu de vulgaires crapules, louche sur tes rondeurs
Voudraient te frotter sous leur couette crasseuse,
Réconforte leurs rêves tout boiteux
En deux bouteilles de chartreuse
Ou dans des bras d’sœurs, peu scrupuleuses, que t’allume une clope
L’autre ou Lune, tant que tu paies au quart d’heure
Certains t’écartent par peur noire pour leurs petits gars
Mais Icare à visé toi aurait connu son heure de gloire en vie-trine vicelarde
, s’reflète ta face de calcaire
Je sais plus ce qui doit me plaire,
Les bosses en décolleté ou tes cratères
Alors je t’accuse par terre sous le clocher jauni
C’est plus facile de prendre pour fautif le témoin de nos folies
C’est bon ce soir je pars traquer ta face de cacheton pale,
Encore une nuit patchak ou on gravera de nouvelles pierres tombales
À peine tomber la nuit ravive les rancœurs
Réveille les braques, il y a plus personne pour pousser les brancards
Ou pour les vendre
Tous hypnotisés par la tise des sélénites, depuis des décennies
Les hommes deviennent séniles et les filles se désinhibent
En ta présence… les dents valsent, les verres se brisent
Les cardios s’emballent, la place du clocher pour faire le ring
Sans corde, car elle est prise par le pendu
Qui s’élance du haut du pont sans t’avoir fait son compte rendu
Et pourtant il t’a appelé juste avant qu’il chancelle
Imploré qu’il s’en sorte, mais personne pour lui dans l’immense ciel
Ce soir tu es absente, mais nos démons sont plus tenaces
Les effets s’accentuent on en frôle le pittoresque
Au fond tu n’es que passante de plus qui a vu le drame
Dont nous sommes seul coupable, quand tu prends la fuite on reste
Elle en a ras le cul la lune d’être sous le clocher jauni
À nous voir vomir puis l’accuser de nos folies
Faut pas lui gratter l’amitié elle est bien plus capricieuse ce soir
T’es arrivé sans elle et t’es reparti seul
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7. |
Étincelles
04:17
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Stoïque, un peu comme toi devant ton plasma
C’soir, je me suis laissé convaincre par un ectoplasme
Plutôt loquace plus efficace que le placement de pub dans mon sommeil Devait y avoir un truc dans l’hydromel
La grommelle a remplacé le dialogue, les talons volent en l’air alors les cigognes s’déballonnent
Il y a plus que nos sales faces de cailloux, de bêtes qu’on traque,
Dur de jouer à cache-cache quand les rapaces veulent grailloux
Est-ce que tu as senti cette odeur? Moi ouais
Ça pue toutes sortes de vices sous les planches de leurs cabarets
Même le macabre n’est pas pareil ici, apparaissent des lames aiguisées sous les bas résille, les caresses, en fait, n’étaient que des griffures,
L’apparence ne trompe pas, par contre nos sens sont trop diffus
Qu’est-ce qu’on ne rit plus dans cette antichambre
Où on se pique au typhus pour applaudir les gens qui chantent
L’ode aux menottes, la panoplie du progrès
À l’écart l’un d’entre eux note comment réagissent les drogués Pas si mal si j’en crois la tête de leurs annonceurs,
Leurs voix nasillardes résonnent
«Entrez il est déjà onze heure»
Payez, il vous reste qu’à apprécier le taff
Pressé de presser le pas, nous allons passer au spectacle Siège verrouiller, c’est le désastre qu’on me prédit Étouffé par la trouille ou par les confettis
Dans ce tromé funeste tassé dans une étrange bicoque
Entre un rejeton qui fume et deux gamines qui s’cokent, je suis confus.
Je suis confus... j’suis confus ...
REFRAIN ( X2 )
J’allume la mèche avec une étincelle d’imaginaire
On y voit bien mieux quand on s’explose dans nos tunnels
6 pieds sur terre au large dans mon sweat au logotype pachidermique Mes barjos vont me suivre ouais !
Et j’y ai même croisé mon psy là-bas
Incapable de poser une syllabe
Il va finir par me dire que mon mal n’est pas si mal Et si l’âne que je suis est assez con pour rester
C’est qu’on est un paquet dans l’wagon infesté à chercher le dragon Des angoissés prêts à se confesser que sur un banc de balcon
À l’affut d’une pierre tombale abordable, payée par le patron
Ça y est nous partons
Silence de grotte dans le rang des rames et le carénage frotte les rails... «Et où est ce qu’on est bordel?»
Surement pas sur ta belle carte postale au papier verni
Ou sur ce carrousel où tu peux te barrer seul avant qu’ça termine
Chute thermique
Les gamines sont devenues froides comme la mort, la clope elle fume encore, mais l’gamin s’est mis aux pilules recte-di
Rien de féérique ici, ils font des rituels étranges, prient les pires démons cruels Et le revendique sur nos écrans
Des frangins la truelle
Des dirigeants truands dirigent des diligences humaines
Aux figures vides dans un couloir fumant
Surement l’abattoir ou une salle de cinéma
Une cage sans l’échappatoire, un centre commercial de 6 étages Des filets de baves aux lèvres
Ils croient rêver devant le boule d’une charolaise
Un bon de reduc’ au poing ça se bouscule aux panneaux d’caisses
Mais qu’ai-je fais?
J’voulais juste sortir la petite le mercredi aprèm
Papa revient vite voilà du biff
D’ici là traine
Il veut juste un truc, faire ce que lui n’a jamais pu Aujourd’hui papa a l’âge pour le manège des adultes.
REFRAIN ( X2 )
J’allume la mèche avec une étincelle d’imaginaire
On y voit bien mieux quand on s’explose dans nos tunnels
6 pieds sur terre au large dans mon sweat au logotype pachidermique Mes barjos vont me suivre ouais !
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8. |
Couleur Colère
04:15
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Elle était rouge peut-être, en tout cas sombre,
Elle et c’garçon ont squatté au carrefour sous une lune belle et rousse Elle éprouve les mères, mets les pères à l’épreuve
Opaque, sa violence est primaire quand elle recouvre l’épée
Les preuves parfois égarées
Quand le snipeur est préparé, ne laisse qu’une ville colorée
Des membres de leurs corps séparés
À la télé ça n’est pas vrai
On leur a dit
Qu’il est faux, s’achète au litre et à un gout de myrtille
Mais, ils sont attirés comme une lame sur l’épiderme, Ils sont fascinés par ces tâches aux teintes si vilaines Omniprésente, gamin blessé au genou gauche
Ado, un couteau sur la veine
Adulte, le coup est venu du bois tout proche
Et tu pourras tout perdre, elle colorera tes larmes
Le chauffard roulait saoul le garçon agonisera dans cette flaque rouge voire ocre Qu’on l’veuille ou non
La loi des flingues, la loi du plomb
Ce combat œil pour œil et ton sur ton
REFRAIN ( x2)
Couleur, tantôt froide tantôt chaude
Colère, de partout on voudrait voir autre chose
Ces vieux pigments qui stagnent dans la palette Couleur colère et douleurs étranges sur cette aquarelle
Couleur, colère et douleurs étranges...
Elle était d’un bleu nuit ou cobalt peut-être,
À coup de matraques, raisonnaient les fortes têtes à mettre au bagne C’était pas l’calme du bord de mer, un bordel, une horde de mecs En uniforme prêt à déloger dès l’aube
Couvert d’éloges à midi, médaille sur l’torse Veni, vici, ici l’analyse n’est pas une force Histoire d’urgence
On se fout des causes
Dégommer ces gosses, fêler leurs cotes T’façon ils sont comme tous ces morts
Aux premiers airs plein de douceur elle s’avère fuyante, Même glacée quand elle habille un mari plus que bruyant Embrouilles déambulantes...
Les bleus, les coups de feu et le rouge des ambulances Omniprésente, marmots on s’tapait entre potes
Jeunots contre les portes
Maintenant les vieux pour un clignotant s’emportent
Et t’façon, qu’on l’veuille ou non, la loi des poings, la loi des cons Ce combat œil pour œil et ton sur ton
REFRAIN ( x2)
Couleur tantôt froide tantôt chaude
Colère, de partout on voudrait voir autre chose
Ces vieux pigments qui stagnent dans la palette Couleur colère et douleurs étranges sur cette aquarelle
Elle s’remarque par son jaune vif même brillant
Aux poignets de ceux qui nous ont pris en guêpe et Qui escroquent la clientèle autour d’un verre d’argent Ou d’un grand cru, il baisse le salaire de l’agent Technique déjà sans tune
Mais, qu’il se rassure, le docteur fait des progrès
Le tout sera d’avoir les moyens à la hauteur des promesses Et t’es pommé dans un cercle ou tu payes au même
Ils ont grossi, toi t’as explosé le dechomètre
Elle est dorée, comme sa face après l’hiver, mais,
Est-ce en face d’une montagne de glace ou dans une cabine d’UV qu’elle hiberne ? Quand elle libère l’employé mineur après 16 heures de taff
Dealer de marge contre ta condition d’esclave, elle est tout-par
Là-bas le minot extrait le diamant,
Adulescent sans maille,
vieux qui en a profité qu’rarement avant qu’il s’en aille
Et t’façon, la loi des pinces la loi des ronds S’combat œil pour œil et ton sur ton
REFRAIN ( x2)
Couleur tantôt froide tantôt chaude
Colère, de partout on voudrait voir autre chose
Ces vieux pigments qui stagnent dans la palette Couleur colère et douleurs étranges sur cette aquarelle
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9. |
À ce train là
03:46
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10. |
La mort de notre espèce
03:38
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J’sais plus trop quoi brailler à part la mort de notre espèce d’obèses L’estomac plein de guez-mer avariées
Laisse passer les irradiés
Leurs paniers de fruits qui n’ont jamais vu la terre
Les cerveaux confits sortis des congélateurs
Et il y a qu’à les voir se tasser devant les portes
Alors que la rame est vide
En train de zieuter des corps que seul «toshop» peut raffermir
Renfermer dans un quotidien qui cherche à les convaincre Que la partie n’est pas à un contre tous mais à tous contre un Nous y contraindre... rien de plus facile
Un boulot qu’ils aimeront craindre car, sans les crédits, vacille
Un pseudo confort, des besoins anarchiques
Rajoutes y l’avarice, l’ambition et l’inconscient trop fragile Cruel homme moderne et sans tié-pi
Science et vie à l’évidence une puce sous l’épiderme Produire pour l’actionnariat ou on te délocalise
Où dollars il y a, l’homme n’est qu’un alliage
Que l’on dépolarise
Et nos polars, eux, n’ont plus de saveurs
Le meurtre était prémédité par les chemises élues aux regards accusateurs Et nos motards pleins de bactéries se crashent sur le bitume
Aucune pendule à l’heure je gratte depuis 6 lunes sur
La mort de notre espèce,
Arrachée en salle des marchés
La pomme est transpercée par l’archer
T’es pas d’accord avec ces thèses funestes
bah tu te tais, tu te calmes et mates l’espèce chuter
C’est la mort de notre espèce alors on danse
Me dit pas que t’espérais une dernière chance
Pour la mort de notre espèce,vas-y on danse et chante Piave un grand coup on a pendu le grand méchant
Tous invités au banquet pour une blanquette de banksters Gouverneurs éventrés, viscères entassés dans l’blender
On est vi-ser prêt à grailler comme des vainqueurs
RDV dès 20 heures, pour la grande veillée dégain n’pleure
La mort du genre humain qui n’avait rien à faire là
Qui s’enrhumait pour rien, aux défenses immunitaires trop faiblardes, Usée par big pharma, muselée par des chiens de garde,
Grugée par des nababs fiscalisés près de St Barth
Des médecins barjos, comme ces lynchages publics Nos maitres ont rendu nos luttes
Horizontales et futiles
Aussi subtil qu’une vanne de Yann Barthes
La tromperie s’décharge par caisse
On ne fait que nous forcer le sens du pli
Normal pour des gens qui ne lisent plus de livres
Qui érigent la première truie venue au rang de légende publique Ta mère la reine du twerk, le président c’est le roi du tweet Nique sa mère la dette du grec, et l’ancien savoir du druide
Et ce week-end end on ira faire un peu de sport
Sur les tapis roulants des vitrines, il nous faut les beujs d’or Nos belles gueules et nos muscles pour porter l’cercueil
ce soir on se murge, on fera flamber cette gueuse
c’est la mort de notre espèce,
Arrachée en salle des marchés
La pomme est transpercée par l’archer
T’es pas d’accord avec ces thèses funestes
bah tu te tais, tu te calmes et mates l’espèce chuter
C’est la mort de notre espèce alors on danse
Me dit pas que t’espérais une dernière chance
Pour la mort de notre espèce, vas-y on danse et chante Piave un grand coup on a pendu le grand méchant
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11. |
Douche Froide
02:49
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Un de ces matins où on voudrait se cacher sous le matelas Las d’être asthmaté comme pointé à la maglite Noyade... je sors de mes songes dans les eaux du lac Ça me change d’un cawa chaud et d’un clic sur Mozilla
Seul tu es seul tu es... face au silence abyssal en apné
Je tiendrais si je n’remonte pas fissa
Mais je vacille déjà sous le manque d’oxygène,
J’ai beau être dans la fleur de l’âge, atteindre la surface n’est pas si facile
Et toujours cette eau qui me gèle, m’empêche de bouger L’impression que j’ai les os qui s’fêlent depuis que ce liquide m’a touché J’ai la peau fripée, mes muscles sans forces
S’enfoncent dans les eaux givrées loin des lagunes en corses
J’repense à ce que j’avais à faire avant que sur ma tête Tombe l’averse et assure ma perte
Alors je lutte, mais sans grande conviction
L’océan m’a eu autant m’y rendre sans condition, c’est perdu....
Un de ces matins ou je voudrais être le soir ou déjà fonsdé
Seule réponse à mes angoisses, une vague d’eau m’inonde
Faire sa place, rentrer le biffe, trouver un appart, vendre et prendre crédit Étouffer sous le poids de vos litrons
J’vais pas rester là à faire ma victime sans réagir Faut déguerpir vite j’file sans préavis à l’air libre Au-dessus de ce monde froid comme l’opinel Yous crois-moi, tu n’as plus qu’à tourner l’robinet
Sors la tête de l’eau...
Mec c’est l’heure de recommencer
Sors la tête de l’eau...
L’avenir à un fort potentiel
Sors la tête de l’eau...
Demain c’est l’heure de recommencer
Sors affronter les tonnes d’eau tombant dans l’ciel
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12. |
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La tête dans paysage céleste
Sourire en guise de fusée sur ses lèvres
SOS mes yeux n’ont jamais vu ces lettres
Lunatique mais je suis toujours le même
Une boule de nerfs
De pire en pire
Je trouve la merde que sous une couche de neige
Gêné mais pas par l’ombre d’un nuage vulgaire
Une passade grâce à laquelle une seule page
Me suffit à braver l’ulcère
La fusée flanche et crache une fumée toxique
Ici la tôle s’oxyde, vouloir faire sans rouiller dans l’optique
L’anti karma s’attaque aux blagues noircies par l’ironie
J’me rattrape à l’arrache au diable ta kryptonite
Nique ta chronique
Pour rejoindre l’espace c’est coup de boule au chemtrail
Un beau spectacle et peut-être que je trouverais l’entraide
J’ouvre l’entrée viens
Planer sur nos ailes
T’installer sur nos rêves
Une liqueur surdosée
La rigueur tue nos nerfs
Facile de dissiper le nuage mais grave la flemme
Nique le film ceux qui le font et ceux qui savent la fin
Je vois que du brouillard sur mes brouillons et j’en deviens trouillard demande à mes débrouillards
Ouais c’est dur comme faire sans rouiller
Touiller le bouillon de gris bouillant écrire les cris bruyants rapper ou bafouiller
Comment trouver le courage si t’as pas fouillé
D’ici la terre est petite funeste
Comme une tumeur qu’on n’a pas vu naitre
Le genre d’ulcère qui te ronge et t’inonde de rancune
Les hommes sont ridicules depuis qu’ils n’ont plus de
Les adieux c’n’est pas mon truc j’suis parti sans piailler
Un stylo deux cahiers tiré par trois ballons de baudruche
Loin des vautours des autruches au-dessus des tours de verre
où se vendent or pur et hommes car chez nous tout ce paie
si j’ai le temps j’passerais par olympe boire un rhum azur on se moquera de nos statuts et de leurs histoires bien trop simple
la tête dans l’épandage
Les ieps en éventail
Les rêves taillés dans le vent
les votres il reste en cage
l’avenir je le pressens barj
alors je n’descendrais pas
je vous téma perché à vous faire chier
sur vos pourcentages
et dans la stratosphère j’traine sans thème
la tête dans l’chemtrail
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13. |
Rêves sous Heineken
03:52
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Si nos écrits tournent en rond c’est peut-être que tout ça n’a plus de sens Se projeter en occultant ou se conforter dans nos substances
Ici ris-pa n’est pas là et mon sud danse
Dans ce rêve sous Heineken
Bloqué dans la salle du temps
Chat noir nous guette, nous traine vers des anges tout clairs Nouons des liens pour qu’à la fin tout lâche, tout pète vivons l’amour et ses excès, et puis le reste aussi
Viens on arrête de vivre comme si on s’y exerçait
Viens on s’y applique, moi j’suis sûr qu’on peut
Sans statistiques surgonflées, sans thématiques ni
Tubes pompeux
Ton creux dans le bide, il faudra qu’il s’remplisse tôt ou tard Nos fœtus morbides, il faudra qu’ils grandissent
Qu’ils sortent et contemplent l’étrange beauté de la planète
Ne laisse pas trainer ton fils sans manteaux étanche au Jack Daniels
Envie d’écrire que j’ouvre les yeux que j’ai tèj mes œillères Que je trouve l’échec vieux jeux
Que je ne crains plus mes feuilles vierges
Autant ignorer la crémière et son beurre tiède Envie d’écrire que j’bouge, et qu’à Toulouse Il n’y ait plus rien qui me retienne
Envie de faire comme les autres, sûr
On le clipera, rapide, j’pèterai une face b Classique à Necklipa
On fera comme si, vu que la vie elle tourne comme ça On se dira homme libre et ce, malgré les circonstances Et s’il faut se surpasser, soyez sûr qu’on s’tapera
Sans jamais surclasser nos vécus de sales rats
Sans faire taire nos penchants à bien trop être nous même
À traverser l’avenue comme on traverserait une mauvaise nouvelle Fier de mon salaire, et d’pas partir en vacances cette année
De me lever à 7 sans être râleur de manière spontanée
Si nos écrits tournent en rond c’est peut-être que tout ça n’a plus de sens Se projeter en occultant ou se conforter dans nos substances
Ici ris-pa n’est pas là et mon sud danse
Dans ce rêve sous Heineken
Bloqué dans la salle du temps
On a le moral un peu miné, et peut-être déjà à demi mort Quand le bain de minuit et deux minettes
N’ramènent même plus une demi molle
Il y a le sheitan qui tient la guibole
La guigne qui fait sa frivole
S’éclate et tire mes chats gris par l’tricot
Comme une envie de les ignorer avec leurs chiffres on le sait Ça finit sur rap-génie à s’pignoller
Allez c’est ça le progrès?
Des promos trop fraiches, des pornos trop vrais
Les shitotests, et le retour de freezer doré
On photoshop le reste de bouffe et on les ressert
Dans un pauvre restau où il faut que tu restes debout
Et où ils prennent plus les chèques
C’est la fin de l’espèce d’après la dernière dépêche tweeter Depuis que gagner sa vie voulait dire en perdre 8 heures
Alors on reste dans ce rêve bizarre
Comme le nom des bières LIDL
Lévite dans divers immeubles
Où la couleur des briques n’est pas si neutre Et ça me bassine, impossible casse-tête Impassible quand je bédave la zet par la racine
On se calcine, se gratine d’asdec
Le futur à l’air naze mec,
imagine Staline installé dans Star Trek Alors viens on profite de l’aprèm
Ça ne sera pas la première fois
Qu’on traversera l’horloge sans se soucier de l’après
Si nos écrits tournent en rond c’est peut-être que tout ça n’a plus de sens Se projeter en occultant ou se conforter dans nos substances
Ici ris-pa n’est pas là et mon sud danse
Dans ce rêve sous Heineken
Bloqué dans la salle du temps
(Chat noir nous guette, nous traine vers des anges tout clairs Nouons des liens pour qu’à la fin tout lâche, tout pète) vivons l’amour et ses excès, et puis le reste aussi
Viens on arrête de vivre comme si on s’y exerçait..
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LA COLLINE D’EN FACE
Bienvenue sur ma colline, la vue est belle d’ici non?
Les oiseaux planent au dessus d’mon bled au nom à peine lisible
Les vieux en fin de vie s’insultent par sonotone
s’invitent à la première chaise vide au bar des autochtones
Chantonne les mélodies d’avant, la lalalaaaaa
la mort c’est la voisine et rare les cérémonies en blanc
ça pue le jaune le jeune au chômage
le daron qui n’a plus de force
gosses incultes dû à l’alcool
dans l’jus de pomme
du Com plein le fute en lévitation sur leur nimbus deux mille
nique la ville ici y’a pas un bus de nuit
alors on squatte une place vide en attendant d’être ancien
relayé par les p’tits frangins qui sortent de classe ivres
qui s’comportent mal, claque la porte frappe
les force de l’ordre roule sans port de casque
et clamse avant d’être homme
rien d’étrange sur ma colline sans nom
on est bien loin d’notre époque voici la névrose du canton
Et tu croiseras personne de villeneuve à ponpertusa
ni belle gosse, ni caisse ni restau l
e pouce en l’air on s’enfonce dans les profondeurs rurales
une odeur de bête mort dans l’fossé plus bas
ne t’en fais pas on arrive j’habite sur la colline d’en face
tu trouve ça long tu t’ennuie attend d’y faire les cents pas
allez traine tes sandales longe la maudite N113
personne ne vient tout le monde repart vers les petits bleds excentrés
sans réseau sans rêve on rejoins les autres
sans thème naturellement au cas ou on s’emmerde
sur ma colline de blanc bec
dans ma petite commune française
t’y croises des flics au bar
et des trafiquants centenaires
les p’tis à l’air de jeux, les vieux au club du 3e âge
entre les deux y’a un paquet d’été à baziège plage
le manège cubique assiégé par les bipèdes solides et déter
à finir plus rincé qu’le comité des fêtes
j’viens chroniquer les steppes, anonyme et discrète
j’vois qu’al verdure prospère du haut d’ma colline
X2 refrain
alors ça y’est connard t’es heureux qu’on soit au vert
c’est bonar la pampa ces nuits claires sans miper
donc restons là la région est plein de charmes
des chardons des chiens de champs des jeunes complètements chtarbés
sans bat les charb et ton actu le vent d’autan frappe mes raclures
qui squattent au banc sans les charp
les trois petasses ne sont pas venue féraille ce soir
rien à faire à part se lever et s’rassoir
fixer l’sol ou son phone jusqu’à qu’al fleur m’endorme
dans des flaques d’alcool ou smoke mes clopes d’andorre
je cherche l’or dans les molars c’est démoniaque
y’a plus d’rêve ici à part gaffer chez zodiac
pour acheter ta vodka forcément les miss viendront s’reservir
dans ton cas jamais sans qu’tu puisses dinder
elle distingueront leur amourettes de leur bande de pote
les filles elles vont en ville enleve l’habit d’leur botte
et toi mon pote t’es à bout de nerfs
ton perd a un bout d’terre
hélas le fiston avait l’gout des bloques
j’redoute l’air de mon canton
dès à présent j’pars tourner l’dos à ma colline sans nom
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