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Y

by Yous Mc

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1.
Intro 00:40
- J'ai mal au bide... - Mauvais planctons?? - Non il y à un vieux gars qui chante dans mon ventre - T'aurais du filtrer, tu laisses tout le monde rentrer toi ! - J'men fou je l'expulse, j'aime pas le rap.
2.
Y 02:53
Y Appelle moi l’hectoplasme si ça t’chante Sans actu genre un bruit d’couloir Une petite alerte loin d’une urgence Sûrement aussi crédible qu’une voix dans l’urne J’m’envoie dans l’mur scrédi Quand pas mal le fond en braillant sur Les toits d’la ville Se croyant clairvoyant ben voyons Attendons qu’le voyant soit d’un rouge saillant J’suis ce con qui s’perd soi même ses trous d’mémoire J’reste ici certes mais l’impro permet de foutre les voiles Enraciné sur scène l’impression d’être enfoiré Les mêmes seizes depuis six ans je traine mes best of foireux Fallait l’croire mais j’étais à l’étroit dans l’costume Taillé à l’arrache mal vendu raqué avec la fausse thune A qui cause tu ? A lui ou l’autre j’pense à lui même Rallume cette lumière dans l’noir depuis ce week end Être en paix c’est loin et dur de s’y voir J’ai analysé l’ennemi j’finis les poings plein d’bout d’miroir REFRAIN Moi c’est younès, perché sur l’sommet d’mon y J’reste dans l’ventre de la baleine pour soigner cette maudite crève Et ils m’prennent pour une brebis, un robot à réparer Rentrer qu’ils m’ont dit j’ai répondu qu’je sais nager Laissé assumer celui qui n’en fait qu’à sa tête Taf à perte qu’à cela n’tienne je m’en branle J’me casse d’la terre Dans le bide de la baleine j’me remâche Mes états d’âmes digère mes fautes Fait des remarques sordides sur ma valeur Et j’évalue les problématiques , les contusions s'alignent En balnéothérapie j’trouve mes solutions salines Et ça a sale gout racie mais j’suis au calme Loin des bourrasques des ragots des racistes Des grosses vagues Enfin un estomac sans prozac clean Mais dis moi est ce une baleine un requin tigre ou un gros poisson chat J’sais pas, j’étais perché sur mon y À vouloir me sécher stopper la pluie faîtes qu’il grêle J’ai cru prier , on m’a crié dessus apparament le gus en avait ras le cul d’briller Alors je grille des clopes et weed au sec Dans cette bestiole marine opère Une mise au vert avant Qu’je sorte de ces narines REFRAIN L’océan c’est cool est la baleine me câlin Y’a Jepeto qui roule et parle algèbre à Gallilé Comment allez vous moi c’est Younès de la ville Qu’on dis row et rouge ou la garonne m’a fait chavirer Le vent d’autant rend fou il m’ont fait quitter le navire Sans rancune, j’rentre en cure dans le ventre Plus besoin de ta pitié L’eau est à 17, il y à l’barbu de l’odyssé de la vie La mienne n’est pas finie j’vais la gratter dans cette cavité
3.
Couplet Yous Je ne veux aucune fuite ça ne sera(pas de s a sera) pas un secret trouvé de plus la nouvelle risquerait de leur trouer le cul à tous ces gus, et leur raison bridée il n’y auraient jamais cru finit par relayer la vérité au rang de sombres idées Ils ont décrypté(pas de s) le monde à travers l’écran décrété que les grands, allez nous faire gober le mensonge (pas de s) ou nous péter les jambes, sereinement c’est comme ça qu’ils avancent ne les bousculez pas avec la violence menée par les groupuscules d’état Puissiez vous détendre dans le confort du faux là-bas c’est cool Il y a du cul, de la bouffe, du sport pour la basse-cour Des cachets festifs, du cash investit Pour soigner masse dépressive ou le scénar des sceptiques alors laissons les crétins rire des imbéciles l’importance est moindre dans l’esprit des 60 millions d’indécis Il y a bien eu des signes, mais ignorés par les hommes alors ne le dites à personne, sinon vous deviendrez leur cible Refrain Ne leur dites rien… Gardez le silence, les mettre au courant serait le contraire de leur délivrance Restons dans la confidence Certains savent prendre les bonnes routes, les autres n’avaient pas les épaules pour alors ne leur dites rien… Gardez le silence, il ne s’en rendent pas compte mais la tromperie est immense Laissons les dans l’ignorance, heureux comme un mouton dans l’enclos Pour ne pas remarquer le feu des mensonges il en faut alors ne leur dites rien Couplet L'Erreür Ils nous mentent nous dépossède nous laisses les uns contre les autres À croire qu’on est juste bons qu’à faire les 100 pas et encore Faudrait pas dire trop d’histoire disent-ils surtout ne le dites à personne ils risqueraient d’y croire drôle de créature attirée par tout ce qui brille par tout ce qui les déportent au plus loin de leur vraie nature Qu’ils pensent tout savoir du monde qui les entoure alors alors qu’il savent si peu d’eux-mêmes; quelle farce ! Ils courent tous dans tous les sens à la recherche de je ne sais quoi dans les grandes villes, dans les métros, dans les couloirs je les entends parler de protocole d’argent et d’emploi rarement du temps qui passe, de ce qui nous reste à voir Le meilleur est en nous, mais à faire comme si de rien n’était on ne récolte que des nuits froides et des jours sans tout se confond, l’amour, la haine, nos sentiments, restez discret, on repartira tous en silence. Refrain
4.
Je suis sorti faire le point tard, Joint d’herbe je pisse au coin d’l’arbre, Une vie d’art accomplie c’est loin de l’être Vu que je n’suis pas feinteur et moins vendeur que veinard Ils attendent leur quart d’heure de gloire sans gratter leur scénar C’soir, je pars de scène mec j’en ai marre de ces Tours de pistes je m’arrête pour pisser ce pack de 16 Merde, ça rap par gourmandise quand on écrit pour s’en tirer Sans vibrer dans le sens que les courants dictent P’t-être souffrant de la flemme, celle de s’assumer, Ou celle de s’humer le cul à chaque fois que je lâche une caisse non... Tu m’étonnes qu’on n’en fasse pas des kilos, là-haut il n’y a pas d’équipe, Juste une grosse pomme servie sans équité Une si grosse étiquette que tu ne sais plus qui t’es T’as liquidé le compte, l’avance dilapidée mais c’est le public qui a fait le con, Allez, arrête de te mentir boy, tu avais déjà tout et voulais te fonder un empire Alors en piste (et tant mieux si on t’aide toi) Mais quand on pisse rien ne sert de viser l’étoile...(x2) REFRAIN(x2) Alors en piste, et tant mieux si on t’aide toi Mais quand on pisse rien ne sert de viser l’étoile et Qui nettoie derrière un D.A en peignoir Si t’as fait l’choix de pisser vers ce ciel noir Je suis sorti faire le point tard, zgeg à la main je vise la mauvaise herbe qui squatte et grille mon oinj en 5 barres je suis tendu, les pieds sur terre comme un pendu et sa corde trop longue qui voit pas mal d’esclaves au corps de colons Au bout du compte rendu, que des ex stars mortes Ou sur sextape vendues aux pauvres prolos qui désespèrent J’ai pas fini d’pisser le pack de 16 laisse moi Défier du regard l’espace de cette vaste merde Je rêve d’éteindre les faux astres, voir le grand bal se fermer Remballe la vieille bière, renquille les barres de chaises Que cessent l’orchestre et sa pute à frange Plus si fraîche, je vous pisse dessus, je reviens demain si l’urine sèche Rien n’y fait t’as beau filer le cachet à l’Unicef La jeunesse te paie cash, précoce dans le PayPal et Subutex Elle ne suit même plus le texte et joue les poètes si Je mate vos étoiles c’est pour voir leur chute sur terre REFRAIN ( x2 )
5.
(Chorus) I trace my way, you can walk it with me At times, the road may be long But I could make it sweeter Still surrounded, always solitary Here is my hand, hold on There is nothing we can’t achieve BESACE TROUÉE Tu seras seul avec tes soucis, j’en porterais pas le poids ce coup ci Moi aussi j’ai mon sac rempli de galères fossiles Nos situations sont similaires et si le malheur existe Pas la peine de le tek sur tes six mille frères On a tous une molaire contre un truc Quelque chose à maudire Divers maux qu’on ne compte plus Sans qu’autrui sois fautif Ni compatissant, c’est grisant faut qu’on s’casse d’ici Sans porter le cabat de l’autre comme un brave disciple Et au pire je peux t’écouter frérot, ça ne vas pas me quécho T’auras toujours une place une tasse de café chaud T’arriveras t’en remettre trahison échec dépression T’as que ça à m’transmettre moi je reste étanche Et puis tu en refais des caisses et le dos s’casse à les soulever On conserve ce qu’on désteste laisse passer le bon sous le nez Tourner vers l’avant car l’horizon se dépasse Lesté du mal qui s’échappe De ma besace trouée. (Verse Laina) Rest on my shoulder, may you find peace and feel a bit better Don’t fear to wear your heart on your sleeve I've heard your prayers, felt your cries as a deeper desire I know your distress and taste of your tears I hear your cries that you whisper Life without flavor for ever-after May you see that's not only disaster You must rise, it's up to you Whatever comes your way Let the grey reveal your truth On traine nos sac nos embrouilles en bandoulières Si je traine mes casseroles ça n’est pas pour casser la croûte Toi moi lui comme nos aïeux ont tant souffert Le bagage se fait lourd impossible à caser en soute
6.
Lune 03:52
LUNE Ces derniers temps quand je te mate j’ai un étrange ressenti, Une sorte de gêne tenace unique, comme ce mec heureux sans tise Unique mais bon toi tu es tout le contraire, Tu te ramènes sans cesse, punis le soleil Une des rares qui s’fout de son frère T’as plus aucun respect, j’t’ai vu rester au petit matin Mater le gamin qui s’asthmatait au lieu de rentrer en cours de latin T’as révélé les talents enfouis au fond de chacun À charcler les poom-chak sans chaper et claquer les JEANLAIN Puis les chattes aux poils laqués Toute blanchâtre et pas grise Le soir le gamin rit il est devenu le roi de la craie La maitresse alcoolique paiera un demi aux décrocheurs D’astres et de bancs scolaires au caractère Insomniaque et bosseur. Alors c’est le désastre, et tu n’proposes rien de neuf Les mêmes billets sales, les mêmes questions que me posaient les keufs Je vous accuse la lune sous le clocher jauni C’est plus facile de prendre pour fautif le témoin de nos folies La rue déserte il pleut, Elle mène sa vie d’artiste célèbre où il y a que les réverbères qui buzz Céleste au faciès pré-pubère, fédère les noctambules Une garce gracieuse qui se frotte aux potes en pull vé-nèr Car ils voient plus le jour, blindés de rancunes sous leurs capuches Devenu de vulgaires crapules, louche sur tes rondeurs Voudraient te frotter sous leur couette crasseuse, Réconforte leurs rêves tout boiteux En deux bouteilles de chartreuse Ou dans des bras d’sœurs, peu scrupuleuses, que t’allume une clope L’autre ou Lune, tant que tu paies au quart d’heure Certains t’écartent par peur noire pour leurs petits gars Mais Icare à visé toi aurait connu son heure de gloire en vie-trine vicelarde , s’reflète ta face de calcaire Je sais plus ce qui doit me plaire, Les bosses en décolleté ou tes cratères Alors je t’accuse par terre sous le clocher jauni C’est plus facile de prendre pour fautif le témoin de nos folies C’est bon ce soir je pars traquer ta face de cacheton pale, Encore une nuit patchak ou on gravera de nouvelles pierres tombales À peine tomber la nuit ravive les rancœurs Réveille les braques, il y a plus personne pour pousser les brancards Ou pour les vendre Tous hypnotisés par la tise des sélénites, depuis des décennies Les hommes deviennent séniles et les filles se désinhibent En ta présence… les dents valsent, les verres se brisent Les cardios s’emballent, la place du clocher pour faire le ring Sans corde, car elle est prise par le pendu Qui s’élance du haut du pont sans t’avoir fait son compte rendu Et pourtant il t’a appelé juste avant qu’il chancelle Imploré qu’il s’en sorte, mais personne pour lui dans l’immense ciel Ce soir tu es absente, mais nos démons sont plus tenaces Les effets s’accentuent on en frôle le pittoresque Au fond tu n’es que passante de plus qui a vu le drame Dont nous sommes seul coupable, quand tu prends la fuite on reste Elle en a ras le cul la lune d’être sous le clocher jauni À nous voir vomir puis l’accuser de nos folies Faut pas lui gratter l’amitié elle est bien plus capricieuse ce soir T’es arrivé sans elle et t’es reparti seul
7.
Étincelles 04:17
Stoïque, un peu comme toi devant ton plasma C’soir, je me suis laissé convaincre par un ectoplasme Plutôt loquace plus efficace que le placement de pub dans mon sommeil Devait y avoir un truc dans l’hydromel La grommelle a remplacé le dialogue, les talons volent en l’air alors les cigognes s’déballonnent Il y a plus que nos sales faces de cailloux, de bêtes qu’on traque, Dur de jouer à cache-cache quand les rapaces veulent grailloux Est-ce que tu as senti cette odeur? Moi ouais Ça pue toutes sortes de vices sous les planches de leurs cabarets Même le macabre n’est pas pareil ici, apparaissent des lames aiguisées sous les bas résille, les caresses, en fait, n’étaient que des griffures, L’apparence ne trompe pas, par contre nos sens sont trop diffus Qu’est-ce qu’on ne rit plus dans cette antichambre Où on se pique au typhus pour applaudir les gens qui chantent L’ode aux menottes, la panoplie du progrès À l’écart l’un d’entre eux note comment réagissent les drogués Pas si mal si j’en crois la tête de leurs annonceurs, Leurs voix nasillardes résonnent «Entrez il est déjà onze heure» Payez, il vous reste qu’à apprécier le taff Pressé de presser le pas, nous allons passer au spectacle Siège verrouiller, c’est le désastre qu’on me prédit Étouffé par la trouille ou par les confettis Dans ce tromé funeste tassé dans une étrange bicoque Entre un rejeton qui fume et deux gamines qui s’cokent, je suis confus. Je suis confus... j’suis confus ... REFRAIN ( X2 ) J’allume la mèche avec une étincelle d’imaginaire On y voit bien mieux quand on s’explose dans nos tunnels 6 pieds sur terre au large dans mon sweat au logotype pachidermique Mes barjos vont me suivre ouais ! Et j’y ai même croisé mon psy là-bas Incapable de poser une syllabe Il va finir par me dire que mon mal n’est pas si mal Et si l’âne que je suis est assez con pour rester C’est qu’on est un paquet dans l’wagon infesté à chercher le dragon Des angoissés prêts à se confesser que sur un banc de balcon À l’affut d’une pierre tombale abordable, payée par le patron Ça y est nous partons Silence de grotte dans le rang des rames et le carénage frotte les rails... «Et où est ce qu’on est bordel?» Surement pas sur ta belle carte postale au papier verni Ou sur ce carrousel où tu peux te barrer seul avant qu’ça termine Chute thermique Les gamines sont devenues froides comme la mort, la clope elle fume encore, mais l’gamin s’est mis aux pilules recte-di Rien de féérique ici, ils font des rituels étranges, prient les pires démons cruels Et le revendique sur nos écrans Des frangins la truelle Des dirigeants truands dirigent des diligences humaines Aux figures vides dans un couloir fumant Surement l’abattoir ou une salle de cinéma Une cage sans l’échappatoire, un centre commercial de 6 étages Des filets de baves aux lèvres Ils croient rêver devant le boule d’une charolaise Un bon de reduc’ au poing ça se bouscule aux panneaux d’caisses Mais qu’ai-je fais? J’voulais juste sortir la petite le mercredi aprèm Papa revient vite voilà du biff D’ici là traine Il veut juste un truc, faire ce que lui n’a jamais pu Aujourd’hui papa a l’âge pour le manège des adultes. REFRAIN ( X2 ) J’allume la mèche avec une étincelle d’imaginaire On y voit bien mieux quand on s’explose dans nos tunnels 6 pieds sur terre au large dans mon sweat au logotype pachidermique Mes barjos vont me suivre ouais !
8.
Elle était rouge peut-être, en tout cas sombre, Elle et c’garçon ont squatté au carrefour sous une lune belle et rousse Elle éprouve les mères, mets les pères à l’épreuve Opaque, sa violence est primaire quand elle recouvre l’épée Les preuves parfois égarées Quand le snipeur est préparé, ne laisse qu’une ville colorée Des membres de leurs corps séparés À la télé ça n’est pas vrai On leur a dit Qu’il est faux, s’achète au litre et à un gout de myrtille Mais, ils sont attirés comme une lame sur l’épiderme, Ils sont fascinés par ces tâches aux teintes si vilaines Omniprésente, gamin blessé au genou gauche Ado, un couteau sur la veine Adulte, le coup est venu du bois tout proche Et tu pourras tout perdre, elle colorera tes larmes Le chauffard roulait saoul le garçon agonisera dans cette flaque rouge voire ocre Qu’on l’veuille ou non La loi des flingues, la loi du plomb Ce combat œil pour œil et ton sur ton REFRAIN ( x2) Couleur, tantôt froide tantôt chaude Colère, de partout on voudrait voir autre chose Ces vieux pigments qui stagnent dans la palette Couleur colère et douleurs étranges sur cette aquarelle Couleur, colère et douleurs étranges... Elle était d’un bleu nuit ou cobalt peut-être, À coup de matraques, raisonnaient les fortes têtes à mettre au bagne C’était pas l’calme du bord de mer, un bordel, une horde de mecs En uniforme prêt à déloger dès l’aube Couvert d’éloges à midi, médaille sur l’torse Veni, vici, ici l’analyse n’est pas une force Histoire d’urgence On se fout des causes Dégommer ces gosses, fêler leurs cotes T’façon ils sont comme tous ces morts Aux premiers airs plein de douceur elle s’avère fuyante, Même glacée quand elle habille un mari plus que bruyant Embrouilles déambulantes... Les bleus, les coups de feu et le rouge des ambulances Omniprésente, marmots on s’tapait entre potes Jeunots contre les portes Maintenant les vieux pour un clignotant s’emportent Et t’façon, qu’on l’veuille ou non, la loi des poings, la loi des cons Ce combat œil pour œil et ton sur ton REFRAIN ( x2) Couleur tantôt froide tantôt chaude Colère, de partout on voudrait voir autre chose Ces vieux pigments qui stagnent dans la palette Couleur colère et douleurs étranges sur cette aquarelle Elle s’remarque par son jaune vif même brillant Aux poignets de ceux qui nous ont pris en guêpe et Qui escroquent la clientèle autour d’un verre d’argent Ou d’un grand cru, il baisse le salaire de l’agent Technique déjà sans tune Mais, qu’il se rassure, le docteur fait des progrès Le tout sera d’avoir les moyens à la hauteur des promesses Et t’es pommé dans un cercle ou tu payes au même Ils ont grossi, toi t’as explosé le dechomètre Elle est dorée, comme sa face après l’hiver, mais, Est-ce en face d’une montagne de glace ou dans une cabine d’UV qu’elle hiberne ? Quand elle libère l’employé mineur après 16 heures de taff Dealer de marge contre ta condition d’esclave, elle est tout-par Là-bas le minot extrait le diamant, Adulescent sans maille, vieux qui en a profité qu’rarement avant qu’il s’en aille Et t’façon, la loi des pinces la loi des ronds S’combat œil pour œil et ton sur ton REFRAIN ( x2) Couleur tantôt froide tantôt chaude Colère, de partout on voudrait voir autre chose Ces vieux pigments qui stagnent dans la palette Couleur colère et douleurs étranges sur cette aquarelle
9.
10.
J’sais plus trop quoi brailler à part la mort de notre espèce d’obèses L’estomac plein de guez-mer avariées Laisse passer les irradiés Leurs paniers de fruits qui n’ont jamais vu la terre Les cerveaux confits sortis des congélateurs Et il y a qu’à les voir se tasser devant les portes Alors que la rame est vide En train de zieuter des corps que seul «toshop» peut raffermir Renfermer dans un quotidien qui cherche à les convaincre Que la partie n’est pas à un contre tous mais à tous contre un Nous y contraindre... rien de plus facile Un boulot qu’ils aimeront craindre car, sans les crédits, vacille Un pseudo confort, des besoins anarchiques Rajoutes y l’avarice, l’ambition et l’inconscient trop fragile Cruel homme moderne et sans tié-pi Science et vie à l’évidence une puce sous l’épiderme Produire pour l’actionnariat ou on te délocalise Où dollars il y a, l’homme n’est qu’un alliage Que l’on dépolarise Et nos polars, eux, n’ont plus de saveurs Le meurtre était prémédité par les chemises élues aux regards accusateurs Et nos motards pleins de bactéries se crashent sur le bitume Aucune pendule à l’heure je gratte depuis 6 lunes sur La mort de notre espèce, Arrachée en salle des marchés La pomme est transpercée par l’archer T’es pas d’accord avec ces thèses funestes bah tu te tais, tu te calmes et mates l’espèce chuter C’est la mort de notre espèce alors on danse Me dit pas que t’espérais une dernière chance Pour la mort de notre espèce,vas-y on danse et chante Piave un grand coup on a pendu le grand méchant Tous invités au banquet pour une blanquette de banksters Gouverneurs éventrés, viscères entassés dans l’blender On est vi-ser prêt à grailler comme des vainqueurs RDV dès 20 heures, pour la grande veillée dégain n’pleure La mort du genre humain qui n’avait rien à faire là Qui s’enrhumait pour rien, aux défenses immunitaires trop faiblardes, Usée par big pharma, muselée par des chiens de garde, Grugée par des nababs fiscalisés près de St Barth Des médecins barjos, comme ces lynchages publics Nos maitres ont rendu nos luttes Horizontales et futiles Aussi subtil qu’une vanne de Yann Barthes La tromperie s’décharge par caisse On ne fait que nous forcer le sens du pli Normal pour des gens qui ne lisent plus de livres Qui érigent la première truie venue au rang de légende publique Ta mère la reine du twerk, le président c’est le roi du tweet Nique sa mère la dette du grec, et l’ancien savoir du druide Et ce week-end end on ira faire un peu de sport Sur les tapis roulants des vitrines, il nous faut les beujs d’or Nos belles gueules et nos muscles pour porter l’cercueil ce soir on se murge, on fera flamber cette gueuse c’est la mort de notre espèce, Arrachée en salle des marchés La pomme est transpercée par l’archer T’es pas d’accord avec ces thèses funestes bah tu te tais, tu te calmes et mates l’espèce chuter C’est la mort de notre espèce alors on danse Me dit pas que t’espérais une dernière chance Pour la mort de notre espèce, vas-y on danse et chante Piave un grand coup on a pendu le grand méchant
11.
Un de ces matins où on voudrait se cacher sous le matelas Las d’être asthmaté comme pointé à la maglite Noyade... je sors de mes songes dans les eaux du lac Ça me change d’un cawa chaud et d’un clic sur Mozilla Seul tu es seul tu es... face au silence abyssal en apné Je tiendrais si je n’remonte pas fissa Mais je vacille déjà sous le manque d’oxygène, J’ai beau être dans la fleur de l’âge, atteindre la surface n’est pas si facile Et toujours cette eau qui me gèle, m’empêche de bouger L’impression que j’ai les os qui s’fêlent depuis que ce liquide m’a touché J’ai la peau fripée, mes muscles sans forces S’enfoncent dans les eaux givrées loin des lagunes en corses J’repense à ce que j’avais à faire avant que sur ma tête Tombe l’averse et assure ma perte Alors je lutte, mais sans grande conviction L’océan m’a eu autant m’y rendre sans condition, c’est perdu.... Un de ces matins ou je voudrais être le soir ou déjà fonsdé Seule réponse à mes angoisses, une vague d’eau m’inonde Faire sa place, rentrer le biffe, trouver un appart, vendre et prendre crédit Étouffer sous le poids de vos litrons J’vais pas rester là à faire ma victime sans réagir Faut déguerpir vite j’file sans préavis à l’air libre Au-dessus de ce monde froid comme l’opinel Yous crois-moi, tu n’as plus qu’à tourner l’robinet Sors la tête de l’eau... Mec c’est l’heure de recommencer Sors la tête de l’eau... L’avenir à un fort potentiel Sors la tête de l’eau... Demain c’est l’heure de recommencer Sors affronter les tonnes d’eau tombant dans l’ciel
12.
La tête dans paysage céleste Sourire en guise de fusée sur ses lèvres SOS mes yeux n’ont jamais vu ces lettres Lunatique mais je suis toujours le même Une boule de nerfs De pire en pire Je trouve la merde que sous une couche de neige Gêné mais pas par l’ombre d’un nuage vulgaire Une passade grâce à laquelle une seule page Me suffit à braver l’ulcère La fusée flanche et crache une fumée toxique Ici la tôle s’oxyde, vouloir faire sans rouiller dans l’optique L’anti karma s’attaque aux blagues noircies par l’ironie J’me rattrape à l’arrache au diable ta kryptonite Nique ta chronique Pour rejoindre l’espace c’est coup de boule au chemtrail Un beau spectacle et peut-être que je trouverais l’entraide J’ouvre l’entrée viens Planer sur nos ailes T’installer sur nos rêves Une liqueur surdosée La rigueur tue nos nerfs Facile de dissiper le nuage mais grave la flemme Nique le film ceux qui le font et ceux qui savent la fin Je vois que du brouillard sur mes brouillons et j’en deviens trouillard demande à mes débrouillards Ouais c’est dur comme faire sans rouiller Touiller le bouillon de gris bouillant écrire les cris bruyants rapper ou bafouiller Comment trouver le courage si t’as pas fouillé D’ici la terre est petite funeste Comme une tumeur qu’on n’a pas vu naitre Le genre d’ulcère qui te ronge et t’inonde de rancune Les hommes sont ridicules depuis qu’ils n’ont plus de Les adieux c’n’est pas mon truc j’suis parti sans piailler Un stylo deux cahiers tiré par trois ballons de baudruche Loin des vautours des autruches au-dessus des tours de verre où se vendent or pur et hommes car chez nous tout ce paie si j’ai le temps j’passerais par olympe boire un rhum azur on se moquera de nos statuts et de leurs histoires bien trop simple la tête dans l’épandage Les ieps en éventail Les rêves taillés dans le vent les votres il reste en cage l’avenir je le pressens barj alors je n’descendrais pas je vous téma perché à vous faire chier sur vos pourcentages et dans la stratosphère j’traine sans thème la tête dans l’chemtrail
13.
Si nos écrits tournent en rond c’est peut-être que tout ça n’a plus de sens Se projeter en occultant ou se conforter dans nos substances Ici ris-pa n’est pas là et mon sud danse Dans ce rêve sous Heineken Bloqué dans la salle du temps Chat noir nous guette, nous traine vers des anges tout clairs Nouons des liens pour qu’à la fin tout lâche, tout pète vivons l’amour et ses excès, et puis le reste aussi Viens on arrête de vivre comme si on s’y exerçait Viens on s’y applique, moi j’suis sûr qu’on peut Sans statistiques surgonflées, sans thématiques ni Tubes pompeux Ton creux dans le bide, il faudra qu’il s’remplisse tôt ou tard Nos fœtus morbides, il faudra qu’ils grandissent Qu’ils sortent et contemplent l’étrange beauté de la planète Ne laisse pas trainer ton fils sans manteaux étanche au Jack Daniels Envie d’écrire que j’ouvre les yeux que j’ai tèj mes œillères Que je trouve l’échec vieux jeux Que je ne crains plus mes feuilles vierges Autant ignorer la crémière et son beurre tiède Envie d’écrire que j’bouge, et qu’à Toulouse Il n’y ait plus rien qui me retienne Envie de faire comme les autres, sûr On le clipera, rapide, j’pèterai une face b Classique à Necklipa On fera comme si, vu que la vie elle tourne comme ça On se dira homme libre et ce, malgré les circonstances Et s’il faut se surpasser, soyez sûr qu’on s’tapera Sans jamais surclasser nos vécus de sales rats Sans faire taire nos penchants à bien trop être nous même À traverser l’avenue comme on traverserait une mauvaise nouvelle Fier de mon salaire, et d’pas partir en vacances cette année De me lever à 7 sans être râleur de manière spontanée Si nos écrits tournent en rond c’est peut-être que tout ça n’a plus de sens Se projeter en occultant ou se conforter dans nos substances Ici ris-pa n’est pas là et mon sud danse Dans ce rêve sous Heineken Bloqué dans la salle du temps On a le moral un peu miné, et peut-être déjà à demi mort Quand le bain de minuit et deux minettes N’ramènent même plus une demi molle Il y a le sheitan qui tient la guibole La guigne qui fait sa frivole S’éclate et tire mes chats gris par l’tricot Comme une envie de les ignorer avec leurs chiffres on le sait Ça finit sur rap-génie à s’pignoller Allez c’est ça le progrès? Des promos trop fraiches, des pornos trop vrais Les shitotests, et le retour de freezer doré On photoshop le reste de bouffe et on les ressert Dans un pauvre restau où il faut que tu restes debout Et où ils prennent plus les chèques C’est la fin de l’espèce d’après la dernière dépêche tweeter Depuis que gagner sa vie voulait dire en perdre 8 heures Alors on reste dans ce rêve bizarre Comme le nom des bières LIDL Lévite dans divers immeubles Où la couleur des briques n’est pas si neutre Et ça me bassine, impossible casse-tête Impassible quand je bédave la zet par la racine On se calcine, se gratine d’asdec Le futur à l’air naze mec, imagine Staline installé dans Star Trek Alors viens on profite de l’aprèm Ça ne sera pas la première fois Qu’on traversera l’horloge sans se soucier de l’après Si nos écrits tournent en rond c’est peut-être que tout ça n’a plus de sens Se projeter en occultant ou se conforter dans nos substances Ici ris-pa n’est pas là et mon sud danse Dans ce rêve sous Heineken Bloqué dans la salle du temps (Chat noir nous guette, nous traine vers des anges tout clairs Nouons des liens pour qu’à la fin tout lâche, tout pète) vivons l’amour et ses excès, et puis le reste aussi Viens on arrête de vivre comme si on s’y exerçait..
14.
LA COLLINE D’EN FACE Bienvenue sur ma colline, la vue est belle d’ici non? Les oiseaux planent au dessus d’mon bled au nom à peine lisible Les vieux en fin de vie s’insultent par sonotone s’invitent à la première chaise vide au bar des autochtones Chantonne les mélodies d’avant, la lalalaaaaa la mort c’est la voisine et rare les cérémonies en blanc ça pue le jaune le jeune au chômage le daron qui n’a plus de force gosses incultes dû à l’alcool dans l’jus de pomme du Com plein le fute en lévitation sur leur nimbus deux mille nique la ville ici y’a pas un bus de nuit alors on squatte une place vide en attendant d’être ancien relayé par les p’tits frangins qui sortent de classe ivres qui s’comportent mal, claque la porte frappe les force de l’ordre roule sans port de casque et clamse avant d’être homme rien d’étrange sur ma colline sans nom on est bien loin d’notre époque voici la névrose du canton Et tu croiseras personne de villeneuve à ponpertusa ni belle gosse, ni caisse ni restau l e pouce en l’air on s’enfonce dans les profondeurs rurales une odeur de bête mort dans l’fossé plus bas ne t’en fais pas on arrive j’habite sur la colline d’en face tu trouve ça long tu t’ennuie attend d’y faire les cents pas allez traine tes sandales longe la maudite N113 personne ne vient tout le monde repart vers les petits bleds excentrés sans réseau sans rêve on rejoins les autres sans thème naturellement au cas ou on s’emmerde sur ma colline de blanc bec dans ma petite commune française t’y croises des flics au bar et des trafiquants centenaires les p’tis à l’air de jeux, les vieux au club du 3e âge entre les deux y’a un paquet d’été à baziège plage le manège cubique assiégé par les bipèdes solides et déter à finir plus rincé qu’le comité des fêtes j’viens chroniquer les steppes, anonyme et discrète j’vois qu’al verdure prospère du haut d’ma colline X2 refrain alors ça y’est connard t’es heureux qu’on soit au vert c’est bonar la pampa ces nuits claires sans miper donc restons là la région est plein de charmes des chardons des chiens de champs des jeunes complètements chtarbés sans bat les charb et ton actu le vent d’autan frappe mes raclures qui squattent au banc sans les charp les trois petasses ne sont pas venue féraille ce soir rien à faire à part se lever et s’rassoir fixer l’sol ou son phone jusqu’à qu’al fleur m’endorme dans des flaques d’alcool ou smoke mes clopes d’andorre je cherche l’or dans les molars c’est démoniaque y’a plus d’rêve ici à part gaffer chez zodiac pour acheter ta vodka forcément les miss viendront s’reservir dans ton cas jamais sans qu’tu puisses dinder elle distingueront leur amourettes de leur bande de pote les filles elles vont en ville enleve l’habit d’leur botte et toi mon pote t’es à bout de nerfs ton perd a un bout d’terre hélas le fiston avait l’gout des bloques j’redoute l’air de mon canton dès à présent j’pars tourner l’dos à ma colline sans nom

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Yous Mc "Y"
Premier album solo, dans le ventre de la baleine...

credits

released March 2, 2017

Mix/Master : Work For Art
Artwork : SMR & Yous

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Air de Zoo Toulouse, France

YOUS MC
SAMAL
L'ERREÜR

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